Parasites dans le génome humain

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Le rétrotransposon LINE-1 est un élément génétique mobile qui peut se multiplier et s’insérer dans différents point de l'ADN chromosomique. Cela altère le code génétique pendant l’intégration avec de graves conséquences pour l’organisme.

Le code génétique se trouve dans le ADN

Cela porterait à la variation génétique, un réquisit indispensable pour l’évolution de l’espèce. La structure de la protéine L1ORF1p permet une recherche beaucoup plus précise sur le mécanisme de mobilisation LINE-1.

On a une nouvelle perception sur la relation entre rétrovirus et rétrotransposons et probablement dans certains processus évolutifs des humains et des animaux.

Alternative aux mécanisme rétrovirales

Les chercheurs disent que le mécanisme de LINE-1 des rétrotransposons pourra, peut-être, nous dire comment ajouter de l’information génétique dans des points précis. Ce sera une alternative à la situation actuelle, méthodes moins spécifiques pour la localisation qui se fondent sur des mécanismes rétroviraux.

La LINE-1 est un gène mobile rétrotransposon qui s’est énormément multiplié pendant l’histoire du génome humain. Actuellement, presque 17% de notre ADN consiste d’une séquence LINE-1. Il s’agit d’une grande proportion si on considère que près de 30.000 protéines humaines sont codifiées en moins de 5% de l'ADN.

Le rétrotransposon LINE-1 se propage tout seul et est responsable de l’intégration de presque 1 million de séquences d’Alu (autre gène parasite) présentes qui occupe plus ou moins un 10% de notre génome.

L'insertion de séquences LINE-1 et Alu est un processus continu. Il est difficile qu'existe un gène humain qui n’aie jamais été affecté par l’intégration d’une LINE-1 ou un élément Alu.

Nouveaux chemins pour la recherche génétique

"Il est difficile de croire que l’intégration massive de LINE-1 et des séquences Alu soit restée inchangée durant l’évolution humaine. Il est étonnant le peu de connaissance que nous avons jusqu’à présent sur les protéines et les acides nucléiques qui participent dans ce processus" a souligné Oliver Weichenrieder, important scientifique de l' Institut Max Planck de Biologie du Développement.

Les recherches essaient d’obtenir de nouveaux résultats de la caractérisation biochimique des molécules qui y participent et de la détermination des structures moléculaires.

Cela nous donne la base pour une analyse fonctionnelle détaillée et nous montre des similitudes avec quelques protéines déjà connues, surtout celles qui ne sont pas évidentes à partir d’une simple comparaison des séquences des acides aminés.

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