Obtenir cellules mères avec les protéines

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Une découverte réalisée par le Scripps Research Institute de San Diego, pourrait éliminer la nécessité de détruire les embryions pour créer des cellules mères et avoir une méthode pour créer des cellules mères spécifiques pour être utilisées dans des traitements et dans la recherche.

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La découverte a été faite en insérant des protéines dans les cellules pour qu’elles reviennent à leur état primitif.

L’équipe des chercheurs, avec Sheng Ding, a transformé des cellules de fibroblastes déjà formé, précurseurs du muscle et des cellules de la peau, en cellules mères primitives comme celles des embryons, sans utiliser des gènes dangereux ou virus, d’après l’article de la revue scientifiqueCell Stem Cell.

Après avoir obtenues ces cellules qui ressemblaient à celles des embryons, on a pu les utiliser pour transformer différents types de cellules du corps. Il s’agit d’une amélioration de la technique découverte il y a trois ans par l’équipe japonaise de Shinya Yamanaka et qui consiste en une insertion de quatre gènes dans les cellules de la peau matures pour qu’elles retournent à leur état embryonnaire.

Les gènes insérés dans les cellules provoquent le cancer et changent complétement le profil génétique de la cellule. Cela voudrait dire qu’on n’aurait jamais pu l’utiliser pour des traitements. L’équipe de Ding a trouvé une solution aux obstacles plus difficiles associés aux traitements à base de cellules mères enlevant l’insertion des gènes.

Le processus, déjà prouvé sur des cellules des rats, n’implique pas la destruction d’embryons ou d’ovules, sujets de débat sur les recherches avec des cellules mères d’embryons.

"Même si pour le moment il n'a été expérimenté que sur les rats, il s’agit d’un progres" souligne Reenee Reijo Pera, directeur du Stanford University Center for Human Embryonic Stem Cell Research and Education. "Cela nous dit que ce processus peut se faire sans insertion de ADN".

Le travail de Yamanaka a été le premier sur des rats avant d’être employé sur des êtres humains. C’est le déroulement scientifique normal pour beaucoup de découvertes, parce qu’il est plus facile de travailler avec les cellules des rats. À partir de la découverte de Yamanaka, ça fait trois ans déjà, des scientifiques du monde entier ont essayé de trouver comment créer des cellules mères sans gènes.

Objectif de beaucoup de scientifiques, même Ding, est d’utiliser des petites molécules pour forcer les changements dans les cellules. D’autres scientifiques ont essayé en introduisant des gènes pour les éliminer après les changements.

La méthode utilisée par Ding prend un chemin qui semblait évident pour beaucoup de scientifiques mais difficile à réaliser. Les gènes insérés dans les cellules, selon la méthode de Yamanaka, menait le corps à créer des protéines qui aidaient les cellules à retourner à leur état primitif.

L’équipe de Ding a créé ces protéines hors cellule. Après avoir créé les protéines, il faut les insérer directement dans les cellules pour provoquer leur transformation.

Les cellules mères créés par induction des protéines (piPS) se sont développées en formant trois types de cellules basiques, la base du développement des embryons qui différencient tous les organes et les tissus.

"Le vrai succès a été de pouvoir insérer la protéine dans les cellules au bon moment et dans la localisation parfaite", a dit Pera.

Chez les humains cela pourrait permettre aux scientifiques de créer des cellules mères à partir d’une cellule de la peau d’une personne et qui ressemblent aux cellules des embryons et spécifiques du sujet. On pourrait pourtant les utiliser pour étudier la maladie d’une personne ou créer, théoriquement, une thérapie personnalisée.

Ding a souligné que l’équipe a atteint cet objectif grace à l’expérience des scientifiques qui régulièrement, créent différents types de protéines.

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