Dans une recherche menée par des scientifiques sur 111 femmes, on a identifié des anomalies dans les protéines des urines des femmes quelques semaines avant que des signes cliniques de prééclampsie apparaissaient.

Le test de l’urine réalisé par les chercheurs recourt à une teinture qui s’attache aux protéines mal conformées.

"Ces résultats pourraient démontrer que la prééclampsie est une maladie spécifique des protéines pendant la grossesse" a affirmé le Dr. Irina Buhimschi, professeur associée dans le département d’obstétrique-gynécologie et des sciences de la reproduction et auteur principale de la recherche, dans un communiqué de presse Yale.

"Nos résultats sont convaincants pour de nombreuses raisons" a-t-elle affirmé. "Cette nouvelle identification de la prééclampsie comme maladie due à une malformation des protéines ouvre un nouveau chemin pour les chercheurs dans le développement de nouveaux médicaments et thérapies.

Notre prochaine tâche sera de déterminer si les différentes formes de protéines mal conformées sont associées dans la prééclampsie à des symptômes cliniques spécifiques et aux différentes manifestations de cette maladie. "L’étude sera présenté le 30 janvier dans la Société de Médecine materno-foetale qui a lieu chaque année à San Diego".

Aux États-Unis, la prééclampsie est une des principales causes de décès des femmes enceintes. Les données confirment que plus ou moins 76.000 femmes meurent chaque année dans le monde entier à cause de la prééclampsie, selon des informations précédentes au communiqué de presse.

Cette maladie est aussi une des principales causes d’accouchement prématuré . Un diagnostic de la prééclampsie peut résulter compliquée, surtout chez les femmes qui souffrent d’hypertension, de lupus ou de maladies rénales.

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